Ce qui change pour les automobilistes au premier janvier 2019


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Catégorie : Actualité de l'automobile

Ce qui change pour les automobilistes au premier janvier 2019, en passant par la prime de conversion, le malus écologique, et les différentes aides.


La nouvelle année va apporter son lot de changements pour les automobilistes. Mais suite à la crise des gilets jaunes, il y en aura moins que prévu, le
gouvernement ayant reculé sur plusieurs points, notamment la hausse des taxes pour les carburants. Plusieurs bonnes nouvelles attendent d'ailleurs les
conducteurs en janvier : prime à la casse augmentée, permis probatoire plus court… Les mauvaises nouvelles viendront par la suite : péages, contrôle technique…
Ce qui change le 1er janvier 2019 pour l'automobile

Cet article est en partie basé sur les dernières annonces du gouvernement et le projet de loi de finances 2019. Les aides et taxes évoquées ici semblent acquises,
mais rien n'est sûr et certain sans le vote définitif des lois et la publication des décrets, en toute fin d'année. 

 

Prime à la conversion : les hybrides rechargeables mieux aidés

 

Les modèles hybrides rechargeables neufs profiteront en 2019 d'une
prime à la conversion
 de 2 500 €, au lieu de 1 000 € en 2018. Pour ceux d'occasion, c'est encore le flou, mais la prime pourrait bien être aussi de 2 500 €.

Prime à la conversion : jusqu'à 5 000 € pour les ménages non imposables

En 2019, l'État sera encore plus généreux pour aider les Français les moins aisés à changer de voiture. Les 20 % des ménages les plus modestes et les personnes non
imposables qui font au moins 60 km par jour pour aller travailler verront la
prime à la casse
 encore doublée. Soit 4 000 € pour l'achat d'un véhicule thermique neuf ou d'occasion et 5 000 € pour l'achat d'un véhicule électrique ou hybride rechargeable
neuf ou d'occasion.

 

Bonus : pas de changement

 

Le bonus s'appliquera aux autos qui rejettent entre 0 et 20 g/km de CO2, autrement dit les électriques. Le montant sera le même : 6 000 €, avec un plafonnement
à 27 % du coût d'acquisition. Cela vaut pour l'achat ou une location d'au moins deux ans.

 

Malus : un barème qui semble moins sévère

 

C'est la drôle de surprise du début d'année. Le gouvernement a proposé un barème du
malus
 moins sévère. Si le seuil de déclenchement sera abaissé de 120 à 117 g/km, dès 123 g/km, les montants de la taxe seront à gramme équivalent moins élevés.
L'État s'adapte à la prise en compte de la valeur de CO2 WLTP, plus élevée que la valeur NEDC corrélée utilisée depuis le 1er septembre 2018. Mais le WLTP
ne devrait pas être appliqué dès janvier (c'est encore le grand flou sur ce point), il pourrait donc y avoir une période de transition qui permettrait d'avoir
des malus un peu moins importants que ceux de fin 2018. En revanche, quand le WLTP sera retenu, les malus augmenteront.

 

Malus : la fin de l'exonération pour les pick-up

 

Voilà plusieurs années que certains s'agaçaient de cette exonération. Jusqu'à présent, les pick-up étaient épargnés par le malus. Une aubaine pour les
particuliers qui achetaient un de ces engins, qui affichent de forts rejets de CO2. Mais en 2019, les pick-up seront "malussés", et soumis à la taxe sur
les véhicules de société. Les modèles vraiment utilitaires, avec simple cabine, resteront épargnés.

 

Carburants : pas de hausse des taxes

 

C'est la première grande victoire des gilets jaunes. Le gouvernement a décidé d'annuler les hausses des taxes sur les carburants prévues pour 2019. Le litre
de gazole devait prendre au moins 6 centimes, entre l'effet de la taxe carbone et la volonté d'aligner les prix sans-plomb et gazole d'ici 2020. Un peu
de répit donc pour les automobilistes.

 

Indemnités kilométriques : petit coup de pouce

 

Le Premier Ministre a annoncé mi-novembre une réévaluation du barème des indemnités kilométriques pour les conducteurs de petites cylindrées (cela concerne
les salariés qui déduisent les frais réels lors de la déclaration de revenus). Ce serait + 10 % pour les véhicules de 3 CV et moins, et + 5 % pour les
4 CV. A confirmer.

 

Permis : période probatoire plus courte en cas de formation

 

Dès le 1er janvier, les conducteurs qui viennent d'avoir leur
permis
 vont pouvoir s'inscrire à une journée de formation complémentaire (7 heures de cours) dans une école de conduite certifiée pour cela par l'État. Cette
formation devra être impérativement réalisée entre les 6e et 12 mois qui suivent l'obtention du permis, la Sécurité Routière voulant s'attaquer au "phénomène
de surconfiance" qui se met en place chez les jeunes conducteurs. Gros avantage : la période probatoire sera réduite après cette formation. Pour les permis
traditionnels, elle passera de 3 à 2 ans. Pour les permis avec conduite accompagnée, elle passera de 2 ans à 1 an et demi.

 

Un permis bien moins cher en 2019 ?

 

Début novembre, Emmanuel Macron a créé la surprise en annonçant sa volonté de réduire drastiquement le coût du permis de conduire. Mais il n'a pas donné
de précision sur la méthode employée pour rendre l'apprentissage moins cher alors que les auto-écoles ne comptent pas baisser leurs tarifs !

 

Une traque renforcée des véhicules non assurés

 

Policiers et gendarmes vont avoir accès à un nouveau fichier des véhicules assurés. Ils sauront donc rapidement si un conducteur circule à bord d'une voiture
non assurée. Surtout, les autos équipées d'un lecteur automatique de plaques d'immatriculations détecteront les conducteurs en infraction.

 

Radars : pas davantage de cabines, mais un renouvellement

 

L'État a indiqué dans le cadre du projet de loi de finances 2019 que le parc de radars ne grandira pas, avec 4 700 cabines. Mais le gouvernement table
sur une hausse des recettes de 12 %, à 1,04 milliard d'euros ! Cela peut s'expliquer par la prise en compte de la baisse de la limitation de vitesse sur
le réseau secondaire mais aussi un renouvellement des cabines, avec des systèmes plus perfectionnés. L'État va ainsi déployer les redoutables radars tourelles.
La privatisation des radars embarqués devrait aussi continuer. Reste qu'en ce moment, beaucoup de radars sont rendus HS par les gilets jaunes.

 

> Baisse de la limitation de vitesse sur le périphérique lyonnais : dès le 1er janvier, la limitation passera de 90 à 70 km/h. Attention, ce tronçon de
la porte du Valvert au nord à la jonction A7 au sud est truffé de radars !

Plus tard dans l'année : péages, contrôle technique…
Liste de 1 éléments
• Hausse du prix des péages pour les autoroutes le 1er février
Fin de la liste

Les prix des
péages
 sont traditionnellement revus le 1er février. Et normalement, on connaît quelques mois à l'avance les hausses prévues. Mais pas cette année, car la réunion
avec le comité des usagers a été annulée, sûrement à cause du mouvement des gilets jaunes.

Certains rêvent d'un gel des tarifs pour 2019. Mais il est plutôt
question d'une forte hausse, à cause de la prise en compte de l'inflation (comme chaque année), mais aussi de deux compensations validées par l'État :
une pour rattraper un gel des tarifs en 2015 et une entraînée par un plan de travaux.

Liste de 1 éléments
• Un contrôle technique plus sévère pour le diesel le 1er juillet ?
Fin de la liste

La nouvelle mise à jour du
contrôle technique
 a été suspendue. Elle devait entrer en vigueur le 1er janvier, ce pourrait être le 1er juillet… voire abandonnée pour l'année 2019. Il est question de
renforcer le contrôle de l'opacité des fumées à l'échappement, pour détecter une surémission des particules fines. Dans le collimateur : les véhicules
diesel mal entretenus ou ceux dont le FAP a été enlevé.

Liste de 1 éléments
• De nouvelles restrictions de circulation en Ile-de-France le 1er juillet
Fin de la liste

Double changement pour
Paris
 et sa métropole. Pour la zone entre le périphérique et l'A86, ce sera la première étape des restrictions de circulation, avec l'interdiction en semaine
des véhicules non classés dans le système Crit'Air et des véhicules avec la vignette Crit'Air 5. Dans la capitale, les contraintes seront renforcées, puisque
les Crit'Air 4 seront aussi chassées dès le 1er juillet.

Liste de 1 éléments
• Téléphone au volant : sanctions alourdies ?
Fin de la liste

Le gouvernement veut alourdir les sanctions en cas d'usage du téléphone portable, avec une suspension du permis si l'usage du téléphone coïncide avec une
autre infraction. C'est un projet qui a été évoqué début 2018 lors du dernier Conseil Interministériel de Sécurité Routière. Sa mise en place se fait attendre.

 

 

Source karadisiac.

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